Sortie avec le syndicat du Grand-Morin

Le syndicat des berges du grand-morin a pour principale finalité de prévenir les inondations de la rivière. Il ordonne les travaux de nettoyage des berges, par tranches de travaux mais il intervient aussi pour parer aux nettoyages d’urgence.
_ Il a en charge la régulation du cours de la rivière pour limiter les inondations en organisant les manoeuvres des vannages particulièrement en période de crue pendant lesquels il faut agir très vite.
_ Le syndicat a aussi pour mission l’information aux populations. En cas de crue les habitants suceptibles d’être inondés sont prévenus téléphoniquement en quelques minutes.
_ Le territoire du syndicat va de Boissy-le-Chatel à Condé-Esbly. Sur ce tronçon ce sont près de 30 moulins hérités du moyen-age qui régulent le cours de la rivière. Près de la moitié ont des vannages manoeuvrables qui sont utilisés à plein pour assurer une régulation la plus optimale possible.
_ Les communes du bassin versant sont représentées au syndicat. En ce début octobre, par un beau samedi ensoleillé, les élus ont eu l’occasion de visiter le secteur concerné. Une visite en photos que je vous invite à partager.


Départ de la sucrerie

La première vanne n’est pas loin. A la sucrerie même se trouve le clapet de sortie de la fausse rivière. La vanne à crémaillère est commandée à distance. Une caméra permet de surveiller le niveau.

La fausse rivière, bras du morin canalisé, permet en servant de réserve lors des crues de limiter les inondations.

Direction le moulin de Saint-Marie à Boissy-le-Chatel, limite est de la zone gérée par le syndicat.

Ici une batterie de 5 vannes permet de réguler le cours du Grand-Morin.


Deux furent motorisées, mais les moteurs ne sont plus en état et il n’y a plus d’alimentation électrique.

La manoeuvre doit s’effectuer depuis la passerelle supérieure diffcilement accessible en passant par une partie de l’usine souvent inondée en période de crue.

Poursuite de la visite sous les précieuses explications de M Chariau.

On retourne vers Coulommiers au hameau de Pontmoulin à l’embouchure de la fausse rivière.

Un paysage bucolique

bercé par le Grand-Morin.

Nous voici à Mouroux.

Une sonde automatique détecte le niveau de la rivière afin de commander une vanne située un peu en aval.

Une rivière toujours appréciée des pêcheurs.


Prochaine étape La Celle-sur-Morin

A l’ancienne abbaye, le Morin se sépare en plusieurs bras


en un lieu préservé, merveilleusement remis en valeur par son propriétaire

qui entretient ses vannages et est à la manoeuvre chaque fois que nécessaire.

La fermeture des ponts de Dammartin et de Tigeaux nous oblige à rejoindre la RD934. On n’aura pas le temps de tout voir. Passé les vannages de Crécy – nous on les connait un peu mieux – le car passe près des moulins Guillaume et de la Sault, pour rejoindre Couilly et le moulin de Quinte-Joie.


Destination finale, Condé et le charme des berges du canal de Chalifert.

Canal, en dessous duquel passe le grand-morin pour se jeter quelques centaines de mètres plus loin dans la Marne. Une embouchure artificielle qui fut créée au siècle dernier par la fantaisie du chatelain local, dans une configuration des lieux défavorable à un écoulement fluide du Grand-Morin dans la Marne, et donc propice aux inondations.

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